Le président américain Donald Trump tape du poing sur la table. Fermement engagé dans la lutte contre l’immigration clandestine, le chef de l’État a annoncé son intention d’aller au bras de fer avec son voisin mexicain si ce dernier ne faisait pas en sorte de bloquer le flux. Ainsi, la semaine prochaine, si rien ne change, le président Trump a assuré qu’il fermerait la frontière américano-mexicaine.
Via Twitter, le président américain n’a effectivement pas fait de mystères. Selon lui, le Mexique doit également se lancer dans la lutte contre l’immigration clandestine. Toutefois, Mexico n’en fait clairement pas assez au goût du chef de l’État qui a assuré qu’il se réservait le droit de bloquer toute la frontière ou de gros pans de celle-ci, et ce, dès la semaine prochaine, si rien n’était mis en place. Selon lui, le Mexique ne ferait que “prendre l’argent” américain et “parler” au lieu d’agir réellement.
Le Mexique souhait éviter la confrontation
La sortie, polémique, a provoqué la colère des autorités mexicaines. Le ministre des Affaires étrangères, Marcelo Ebrard, n’a d’ailleurs pas hésité longtemps avant de réagir. Selon lui, le Mexique n’agira jamais sous la menace. Se qualifiant comme voisin “important“, Ebrard a continué, en rappelant que les liens entre les deux pays étaient très étroit. Le président Obrador a appuyé ce constat, ajoutant que l’objectif était à tout prix, d’éviter une confrontation avec Washington. Assurant que Mexico était prêt à aider, ce dernier n’a toutefois fait aucune annonce.
Le Mexique, cible numéro 1 de l’exécutif
Ce n’est pas la première fois que le président Trump menace de fermer la frontière avec le Mexique. En effet, il y a quelques mois, alors que les citoyens américains entraient de plein pieds dans ce qui allait devenir le plus long shutdown de l’histoire, le chef de l’État avait menacé les démocrates. Si le Congrès ne lui octroyait pas le financement de son mur, ce dernier n’hésiterait pas à interdire toutes entrées-sorties entre les deux pays. Depuis, Donald Trump a décrété l”urgence nationale” afin de contourner la Chambre des représentants et le Sénat.
