Venezuela : la nouvelle offensive de Maduro contre Guaido

Le Venezuela sortira-t-il de l'impasse dans laquelle il est plongé depuis plusieurs semaines maintenant? rien ne peut le prédire car la situation est très complexe. Nicolas Maduro, le président du pays et Juan Guaido, ancien président de l'assemblée nationale et président autoproclamé, qui est reconnu par une cinquantaine de pays, dont les États-Unis, se livrent une bataille sans merci.
Depuis plusieurs mois maintenant, Nicolas Maduro est acculé sur la scène internationale. Les USA ont imposé une série de sanctions à l'encontre du pouvoir de Caracas, mais rien n'y fait, l'héritier d'Hugo Chavez continue de tenir bon. Il accuse fréquemment Juan Guaido de complot en tous genres. De son côté, le président autoproclamé ne veut qu'une chose, le départ pur et simple de Maduro de la présidence vénézuélienne. Au milieu, se trouve la population vénézuélienne qui manque de tout et qui fait face à l'une des pires crises sociales que le pays ait connues.

Guaido, interdit de l'exercice de toute fonction

Ce jeudi, le pouvoir de Maduro a porté une nouvelle estocade contre Juan Guaido. En effet, Elvis Amoroso, le contrôleur général de la République a pris une décision importante contre Juan Guaido. "Amoroso a interdit l'exercice de toute fonction élective à Guaido pour la durée maximale prévue par la loi qui est de 15 ans." Le contrôleur général a notifié que Guaido n'a pas justifié dans ses déclarations de patrimoine, certaines dépenses réalisées au Venezuela et à l'étranger avec des fonds provenant d'autres pays.

Cette personnalité proche de Nicolas Maduro, stipulera ceci: " Il (Juan Guaido) a réalisé plus de 91 voyages hors du territoire pour un coût supérieur à 310 millions de bolivars sans justifier l'origine de ces fonds." Juan Guaido a réagi dans la foulée, en s'insurgeant contre cette décision prise par une personne acquise à la cause du pouvoir en place. Guaido a rappelé l'inéligibilité d'Elvis Amoroso en ces termes: " Il n'est pas contrôleur. Il ne l'est pas et il n'existe pas de sanction d'inéligibilité. Le Parlement légitime est le seul ayant le pouvoir de désigner un contrôleur."