Le Venezuela est de nouveau plongé dans le noir. Alors que la Russie confortait le régime en place et lui assurait son soutien indéfectible par l’envoi d’un contingent non négligeable de troupes armées; un nouveau blackout relançait le débat sur la réelle capacité du régime en place à juguler la crise économique, structurelle et sociale du pays. Mais pour Maduro, cette nouvelle coupure généralisée ne serait qu’une manifestation de la volonté terroriste des USA.
Nouveau Blackout à qui la faute ?
Ce lundi, 17 des 23 états du Venezuela, étaient de nouveau plongé dans le drame du blackout. Aucune alimentation en électricité, dans un état déjà fortement éprouvé par une inflation économique exceptionnelle. Un autre calvaire pour les populations qui pensaient en avoir fini avec les désagréments de la première coupure il y a vingt jours. Ces coupures d’électricité si elles devenaient récurrentes ne feraient qu’ajouter une autre hantise à celle de faim , de la malnutrition et de la maladie.
Mais pour le régime en place, c’est encore la faute sur l’ennemi numéro un ; les USA. « Nous avons assisté à une nouvelle attaque contre le centre de transmission et de charge du système électrique national, visant à neutraliser les machines de la centrale hydroélectrique Simon Bolívar située à Guri », déclarait ce même lundi, le vice-président chargé de la Communication, du Tourisme et de la Culture, Jorge Rodriguez. Difficile de croire pourtant selon la presse internationale à raison avancée déjà lors du premier ‘’attentat’’. Car si les partenaires financiers et techniques comme la Chine ou encore la Russie pouvait faire parvenir une logistique impressionnante, pourquoi donc ne pas les avoir mis à contribution afin d’éviter le même type d‘’attentat’’ sur la même cible à plusieurs semaines d’intervalles.
Mais Maduro n’en démord s’il faut rechercher un responsable ; ce serait « L’Amérique et sa politique impérialiste ». Mais pour le président autoproclamé Juan Guaido, cette nouvelle coupure ne faisait qu’avérer ce qu’il avait avancé depuis longtemps, cette panne technique serait essentiellement due à l’incompétence et à la mauvaise foi notoire de l’administration en place.