Alors que la FAA annonçait, il y a quelques jours, la tenue prochaine d’une conférence visant à réunir tous les grands acteurs du monde la régulation aérienne afin de statuer sur le dossier Boeing. Hier, la FAA, le régulateur américain est allé un peu plus loin en annonçant qu’un vol test allait avoir lieu cette semaine, la semaine prochaine au plus tard.
Cet essai, capitale pour Boeing, pourrait permettre à l’avionneur américain de remettre en marche sa flotte de 737 MAX, bloquée depuis la tragédie d’Ethiopian Airlines, qui aura provoqué la mort de 157 personnes. Le système anti-décrochage MCAS, pointé du doigt dans ce drame, mais aussi celui de Lion Air, survenu le 29 octobre dernier et ayant fait 189 morts, a ainsi été revu en profondeur. L’objectif de cet essai annoncé est donc de tester les mises à jour et étudier la façon dont elles peuvent influer sur l’appareil et le pilote.
Beoing, un test qui pèse lourd dans la balance
Aujourd’hui, toutes les autorités régulatrices attendent donc ces résultats avec impatience, au même titre que Boeing qui estime à 1 milliard de dollars le coût de l’immobilisation générale de sa flotte. En effet, outre les frais d’entretien, d’études, de mise à niveau, Boeing va également devoir indemniser les compagnies aériennes ayant été forcées d’annuler leurs vols. Dans les faits, la firme américaine espère cependant que sa flotte puisse à nouveau être active à partir du mois de juillet prochain. Une levée d’interdiction de vol qui dépendra principalement des résultats de ce premier vrai test.
Une réunion prévue le 23 mai prochain
Ces résultats seront quant à eux étudiés le 23 mai prochain du côté de Washington. Pour l’occasion, la FAA a décidé de convier les représentants de nombreuses autorités de régulation aérienne. La FAA, accusée d’être trop proche de Boeing souhaite en effet faire preuve d’une transparence totale dans ce dossier. L’objectif étant ici et réhabiliter la réputation de l’autorité fédérale et surtout, de permettre à Boeing de ne pas perdre plus de temps. En effet, si cet arrêt des vols a provoqué une perte financière importante, l’avionneur a également subi un véritable coup dur au niveau communication puisque son image s’est très clairement détériorée.
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