Abdoulaye Bio Tchané était l’invité de Frissons radio ce matin. Le ministre du plan et du développement a opiné sur les élections législatives du 28 avril prochain. Il a déploré l’absence de l’opposition à ce scrutin. « Nous étions les premiers à dire que nous souhaitons une élection beaucoup plus large, avec une participation beaucoup plus large. Nous n’avons pas caché cela. Nous avons demandé à nos députés à l’Assemblée nationale de faire tous les efforts possibles pour arriver à ce consensus pour permettre à d’autres partis de venir. Evidemment, nous n’avons pas été entendus » regrette-t-il.
« Nous rêvons d’arriver à l’assemblée avec plus de 43 députés »
Cependant, il dit ne pas être prêt à jeter le bébé avec l’eau du bain. Il y a un cadre légal qui a été accepté par tout le monde. Un cadre légal régenté par la charte des partis politiques et le nouveau code électoral. C’est important d’aller aux élections sur cette base-là estime Bio Tchané. « Nous nous vivons avec les conséquences de ce qui a été décidé par la Céna et nous participons à ces élections sans état d’âme » ajoute-t-il par ailleurs. Le ministre du plan a ensuite parlé du nombre de sièges que compte rafler son parti le Bloc Républicain à l’issue des législatives prochaines. « Nous rêvons d’avoir la majorité dans le contexte actuel. Nous rêvons d’arriver à l’Assemblée avec plus de 43 députés, donc d’avoir la majorité » a-t-il déclaré.
« Nous ne sommes pas dans une situation où la communauté internationale a à valider cette élection »
En ce qui concerne le taux de participation à ce scrutin, il soutient qu’il ne sera pas un véritable enjeu. Le fait que les gens ne participent pas à une élection est certes un indicateur mais il faut aussi savoir que des gens sont menacés par des personnes d’une certaine obédience politique fait-il savoir. L’homme pense toutefois qu’il y aura un bon taux de participation à ce scrutin. Il se moque un peu de l’avis de la communauté internationale sur ces élections.
Pour lui, les béninois valideront cette élection et c’est surtout ce qui compte. « La certification d’une élection par la communauté internationale, ne se pose pas pour ce qui concerne notre pays. Nous ne sommes pas dans un pays en crise. Nous ne sommes pas dans une situation où la communauté internationale a à valider cette élection » a-t-il expliqué.
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