Côte d’Ivoire: Des dizaines de milliers d’étrangers bientôt rapatriés selon les autorités

Alassane Ouattara (Photo DR)

Le récent conflit frontalier entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, exacerbé par un incident impliquant deux militaires burkinabés en mars dernier, continue d’alimenter les tensions régionales. Ces événements surviennent dans un contexte de détérioration des relations diplomatiques depuis que le Burkina Faso, sous la direction de Ibrahim Traoré, s’est éloigné de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Les autorités ivoiriennes et burkinabées sont en alerte maximale suite à ces incursions répétées, souvent attribuées à une méconnaissance des frontières mal délimitées.

Le 24 avril, lors de la troisième réunion du Comité de coordination pour la gestion des réfugiés dans le nord de la Côte d’Ivoire, les autorités ivoiriennes ont discuté d’un plan visant à faciliter le retour de près de 55 000 réfugiés burkinabès chez eux. Actuellement hébergés principalement dans des familles d’accueil près des frontières, la plupart de ces réfugiés proviennent des sites de Niornigue et Timalah, qui sont à présent saturés.

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Néanmoins, le scepticisme demeure quant à la sécurité au Burkina Faso, suffisante pour accueillir ces réfugiés. Des inquiétudes sont soulevées par plusieurs acteurs humanitaires, s’interrogeant sur la viabilité de ce retour. Une équipe technique est prévue pour se rendre sur le terrain la semaine prochaine afin d’évaluer la situation et les besoins des réfugiés désireux de rentrer.

Par ailleurs, certains réfugiés ont déjà commencé à retourner au Burkina Faso par leurs propres moyens, illustrant un désir de rentrer malgré les circonstances incertaines. Ces mouvements spontanés soulignent la complexité de la gestion des réfugiés dans une région marquée par des tensions politiques et des défis sécuritaires.

Les autorités ivoiriennes continuent de travailler en étroite collaboration avec le HCR pour assurer un processus de rapatriement coordonné et humain, tout en surveillant les développements sécuritaires qui pourraient influencer les décisions à venir. La situation reste fluide, et la priorité est donnée à la sécurité et au bien-être des réfugiés souhaitant retourner dans leur pays d’origine.

6 réponses

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    J’espère que c’est pas une stratégie pour faire infiltrer des taupes au Burkina.

  2. Avatar de Jacques
    Jacques

    les burkinabès doivent applaudir, puisque beaucoup de terroristes ont fuit et se cachent dans ces réfugiés, ils vont pouvoir les arrêter 🤣🤣🤣🤣🤣

  3. Avatar de Tch
    Tch

    Les terroristes fuient pour aller en Côte d’Ivoire de l’autre côté de la frontière, où les forces du Burkina ne peuvent pas aller les déloger. La Côte d’Ivoire est devenue malheureusement une base arrière pour la France et ses amis.

  4. Avatar de Tchité
    Tchité

    Les terroristes fuient pour aller en Côte d’Ivoire de l’autre côté de la frontière, où les forces du Burkina ne peuvent pas aller les déloger. La Côte d’Ivoire est devenue malheureusement une base arrière pour la France et ses amis.

  5. Avatar de The Atlantean
    The Atlantean

    Qu’avez-vous fait de mon post?

  6. Avatar de The Atlantean
    The Atlantean

    La junte putschist a bouleversé l’équilibre politique et autres relations qui existaient entre la Côte d’Ivoire et Burkina Faso. Là encore les victimes demeurent toujours les mêmes, les pauvres paysans hommes, femmes et enfants. Le noir africain « politisé » prend des decisions maladroites qui vont toujours à l’encontre du bien-être de ses citoyens. Aucune qualité reflective n’accompagne ses actions une fois élaborées et mises en exécution laissent toujours des résultats noirs farcis.

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