Sur le plan international, le conflit israélo-palestinien est l’un des plus complexes et les États-Unis jouent un rôle important dans la résolution de la crise, depuis plusieurs années maintenant. Avec l’arrivée de Donald Trump à la tête de la maison blanche, les américains ont plus que basculé dans le camp de l’État hébreu en reconnaissant officiellement Jérusalem comme capitale d’Israël.
Il y a quelques semaines, l’administration Trump s’est encore rangé du côté de l’État hébreu en reconnaissant l’annexion du Golan syrien par Israël. Par ses différentes décisions unilatérales, la maison blanche est venue corser encore un plus les choses. Benyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, après avoir mené une campagne intelligente pour les législatives, est donné favori pour le résultat final du scrutin. Avant le vote qui s’est déroulé hier, Netanyahou avait annoncé son souhait d’annexer les colonies de Cisjordanie.
L’appel à la patience de Pompéo
Si cette annexion devient vraiment effective, alors on risque d’assister à la mort d’une éventuelle sortie de crise du conflit israélo-palestinien. Au cours d’une audition parlementaire, le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo a été amené à se prononcer sur les projets d’Israël envers les colonies de Cisjordanie. On lui a notamment demandé si le président américain allait s’opposer à une annexion unilatérale des colonies de Cisjordanie par Israël. Mike Pompeo a préféré jouer profil bas et n’a pas souhaité répondre à la question. Il a demandé à son auditoire d’attendre les recommandations du plan de sortie de crise israélo-palestinienne dont la rédaction est en phase terminale à la maison blanche.
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