Le conflit entre les Peuls et les agriculteurs au nord du Burkina Faso ainsi que les attaques terroristes continuent de faire beaucoup de victimes. Le bilan des derniers affrontements qui ont eu lieu du dimanche 31 mars au mardi 2 avril s’est révélé assez lourd en terme de perte en vies humaines selon les autorités du pays. Tout serait parti de l’assassinat d’un chef religieux et d’une partie de sa famille à Hamkane, dans le département d’Arbinda dans la nuit du 31 mars 2019.
9 personnes détenues par les terroristes
«Il y a eu 62 décès. Nous avons 32 morts du fait des terroristes (…) Nous en avons 30 qui sont décédées du fait des conflits communautaires, des représailles entre (communautés) Kouroumba, Peuls, Mossis…» a fait savoir le ministre de l’administration territoriale, Siméon Sawadogo par le canal des médias locaux avant d’ajouter que d’autres personnes sont détenues par les terroristes. Selon l’autorité ministérielle, les assaillants «ont pourchassé les gens et ont commis des tueries. Les terroristes ont également enlevé 9 personnes qu’ils détiennent».
La situation sécuritaire dans cette partie du pays est assez critique à cause de ces affrontements qui font désormais partie du quotidien des Burkinabés. Le problème se serait même étendu à d’autres pays voisins au Burkina Faso comme le Mali et le Tchad où les Peuls sont visés par des attaques.
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