Détenu durant un an et demi après avoir été arrêté par les forces de l’ordre nord-coréennes pour avoir tenté de voler une affiche de propagande, l’Américain Otto Warmbier a été rapatrié en 2017 aux États-Unis. Dans le coma, celui-ci est finalement décédé quelque temps après son retour sur le sol américain. Une histoire qui avait alors fait le tour du monde.
Décédé en juin 2017 à seulement 22 ans, Otto Warmbier aurait bénéficié de l’aide du gouvernement américain afin de rentrer chez lui. En effet, selon le Washington Post, le gouvernement américain aurait signé une promesse de paiement de deux millions de dollars à l’émissaire américain en charge de ramener le jeune homme sur ses terres. En effet, le régime de Pyongyang a exigé de Washington, le paiement total de ses frais d’hospitalisation en échange de son rapatriement.
L’administration ne souhaite pas polémiquer sur le sujet
Toujours selon le Washington Post, la facture n’aurait toutefois pas été payée en 2017. Il est d’ailleurs impossible de savoir si celle-ci a été réglée ou non. Interrogés à ce sujet, le président Trump et son administration se sont toutefois refusés à tous commentaires. Sarah Sanders, porte-parole de la présidence a par ailleurs rappelé que l’administration ne parlait, en général, pas vraiment des prises d’otages et de la façon dont elles étaient résolues. Les caractéristiques de sa détention, elles, restent également inconnues.
Trump, pointé du doigt
Si la justice américaine a reconnu qu’Otto Warmbier a été victime de maltraitance, Pyongyang a assuré que celui-ci avait en fait contracté le botulisme lors de son séjour en prison. Une version à laquelle le président Trump avait alors agréé, confirmant ensuite les propos du leader communiste qui assurait ne pas avoir été mis au courant du sort du jeune homme. Très vite, l’opinion le lui a ensuite reproché et le président Trump a été vivement critiqué pour cette prise de position. Arrêté en janvier 2016 lors d’un voyage organisé, Otto Warmbier a ensuite été condamné à quinze ans de travaux forcés pour avoir volé une affiche de propagande.
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