Fatou Bensouda, l’avocate gambienne devenue procureure générale de la Cour pénale internationale est dans le viseur des autorités américaines. Ce vendredi 5 avril, l’entourage de celle qui avait fait appel contre Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé a annoncé la révocation de son visa par l’administration Trump. A l’origine de cette mesure contre la fonctionnaire de la juridiction qui a son siège à la Haye, une possible enquête sur des exactions que les soldats américains auraient commis en Afghanistan.
Washington est resté indifférent au Statut de Rome
«Nous pouvons confirmer que les autorités américaines ont révoqué le visa d’entrée aux Etats-Unis de la procureure» ont confié les collaborateurs de la Cour pénale internationale à l’agence de presse britannique avant d’ajouter que cette situation ne pourrait l’empêcher de poursuivre l’œuvre qu’elle a entamée «sans peur ni favoritisme».
La juridiction internationale chargée de juger les crimes de guerre et contre l’humanité avait émis le vœu par Fatou Bom Bensouda, de mener des investigations sur le conflit qui a eu lieu en Afghanistan. Toute chose qui a suscité la réaction des Etats-Unis. Rappelons que depuis sa création le 1er juillet 2002, Washington n’a pas ratifié le Statut de Rome qui régit l’institution.
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