Au Bénin, la mouvance et l’opposition continuent de se renvoyer la responsabilité de l’échec du consensus, censé conduire le pays à des législatives inclusives. Selon le député Jean-Michel Abimbola de la majorité parlementaire, ses collègues de l’opposition ont passé leur temps à « faire du dilatoire ». Leur souhait était simple :« qu’il n’y ait plus le temps matériel pour organiser les élections et pouvoir (créer) un vide juridique ».
L’opposition veut conduire le pays « dans une impasse institutionnelle »
Dans ces conditions, il appartenait au BMP de prendre ses responsabilités. « Nous en ce qui nous concerne nous en avons terminé avec ce dossier de recherche du consensus à moins d’un mois de la date des élections. Il n’est plus temps pour nous d’être dans le dilatoire » a déclaré Jean-Michel Abimbola au micro de Frissons radio. Le coordonnateur du BMP assure que les deux partis qualifiés pour prendre part aux législatives du 28 avril prochain se préparent déjà pour cette joute électorale. Il n’est plus question de sombrer dans le dilatoire pour conduire le pays dans l’impasse institutionnelle ajoute-t-il.
La mouvance a procédé à une « rupture unilatérale des discussions »
Eric Houndété, n’est naturellement pas d’accord avec son collègue. Pour le premier vice-président de l’Assemblée nationale, la minorité parlementaire n’a jamais rompu les négociations. Elle est disposée à trouver le consensus et affichera toujours cette posture. Ceux qui n’en veulent pas , ce sont les députés de la mouvance qui « ont affiché depuis toujours une posture de gens qui considèrent que le consensus, c’est la réalisation de leur volonté » accuse t-il.
Les parlementaires de la majorité ont procédé à une « rupture unilatérale des discussions », estime le premier vice-président de l’Assemblée nationale. Ils sont donc « dans un braquage électoral en plein jour » charge ce membre de l’opposition. Quand on lui demande si l’opposition ira réellement aux élections, il affiche une certaine assurance. « il n’y aura pas d’élection sans l’opposition » lance le parlementaire.
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