Le président ougandais a essayé de remettre en confiance les touristes après la récents événements qui se sont produits dans le parc Queen Elizabeth (sud-ouest). Via le réseau social Twitter, Yoweri Museveni indique que la destination Ouganda est toujours «sûre». Il a martelé la ferme volonté de son gouvernement à mettre fin aux exactions que commettent les «groupes isolés de criminels». Ce poste a également été le moyen pour lui d’inviter les touristes à venir profiter des richesses dont regorge son pays dans le domaine du tourisme.
Libérés après 6 jours…
Cet appel du président fait suite à l’enlèvement d’une touriste d’origine américaine avec son chauffeur. Kimberley Sue Endecott et son guide local, Jean-Paul Mirenge, ont été enlevés mardi 2 mars dans le parc national Queen Elizabeth et emmenés en République démocratique du Congo. Cet acte a été posé lors du safari auquel ils participaient dans le parc. Les deux victimes auraient été libérées ce lundi 8 avril après le versement d’une rançon de 500.000 dollars (445.000 euros) exigée par les ravisseurs selon des informations qu’ont rapporté les médias.
Mais la police quant à elle, a confié que la libération des victimes a été effective grâce à la «menace implicite de recourir à la force». Le parc Queen Elizabeth est situé à quelque 150 kilomètres au nord du parc de la forêt de Bwindi. Cette forêt est réputée non seulement pour l’abri qu’elle accorde aux gorilles mais également pour des rebelles rwandais qui y restent. Ils avaient tué huit touristes étrangers en 1999. Pour l’heure, les autorités ougandaises annoncent que les auteurs de l’enlèvement seront arrêtés avec le concours des forces de sécurite du pays au Congo.
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