Gilets jaunes : la nouvelle initiative pour mettre la pression sur Macron

Voilà plusieurs mois maintenant que la France est secouée par un vague mouvement de contestation sociale qui a durement éprouvé le pouvoir d’Emmanuel Macron. L’avènement du mouvement des gilets jaunes fut le symbole du ras-le-bol des français qui en avaient marre de leurs conditions de vie difficile. L’ampleur du mouvement des gilets jaunes est phénoménale et chaque samedi depuis les derniers mois de l’année 2018, les manifestants se rassemblent pour exprimer leur indignation.

S’il y a un corps qui a beaucoup été sollicité durant les manifestations des gilets jaunes, c’est bien la Police. Les policiers étaient en première ligne pour essayer de contrôler les manifestations et éviter qu’il y ait des débordements. Malheureusement, des heurts ont éclaté et les forces de l’ordre furent contraints d’utiliser certaines armes pour faire régner l’ordre. L’utilisation de ces armes dites sublétales, comme les tirs de lanceur de balles de défense (LBD) ont grièvement blessé certains manifestants.

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De terribles séquelles

Jérôme Rodrigues, l’une des figures des gilets jaunes fut l’une des victimes des tirs de LBD en Janvier dernier, lors d’une manifestation à Paris. Il a depuis perdu l’usage d’une partie de son système oculaire. Malgré un essoufflement du mouvement, les manifestants continuent de mettre la pression sur le gouvernement. Ce dimanche, Jérôme Rodrigues, en compagnie d’autres blessés des manifestations, ont décidé de constituer un collectif dénommer les « mutilés pour l’exemple » en référence aux « fusillés pour l’exemple ». L’objectif est de contraindre les forces de l’ordre à abandonner l’usage des armes sublétales.

Les membres dudit collectif ont tous été blessés par des tirs de lanceur de balles de défense (LBD) ou de grenades. Les membres ont ensuite égrainé les conditions difficiles dans lesquelles ils doivent vivre après avoir été mutilés. Selon le collectif, 22 personnes ont perdu un œil et cinq ont été amputées d’une main depuis le début de la contestation sociale.

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