Gilets jaunes : quand des gendarmes évacuent leurs armes pour éviter le pire

Depuis plusieurs mois, la France est secouée par un mouvement de contestation social inédit. Confronté à des conditions de vie difficiles, le peuple français a laissé éclater sa colère, lorsque le gouvernement d‘Emmanuel Macron avait décidé d’augmenter le prix de l’essence à la pompe. Ce fut la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Dès lors, les français se sont mobilisés pour dire non au gouvernement et c’est ainsi qu’est né le mouvement des gilets jaunes.

Dès les premiers jours de la contestation sociale, l’exécutif avait entamé un bras de fer avec les manifestants, il ne voulait pas reculer. Les gilets jaunes manifestaient pacifiquement au début, mais vu la position du gouvernement qui ne voulait pas céder à leurs attentes, ils décidèrent de passer à la vitesse supérieure. Des heurts d’une extrême violence ont commencé à être enregistrés dans plusieurs villes de France avec de nombreux dégâts à la clé.

Publicité

Un témoignage ahurissant

Les forces de l’ordre étaient en première ligne pour contenir la furie des manifestants. Avec professionnalisme, ils ont fait de leur mieux car ils ont été pris à partie à plusieurs reprises. Le Lieutenant Soual, un gradé de la gendarmerie a livré un témoignage édifiant sur BFMTV, où il raconte comment lui et ses hommes ont dû procéder pour mettre en lieu sûr des armes, afin qu’elles ne tombent pas entre les mains des manifestants.

C’est lors des événements du 1er décembre 2018, au péage de Narbonne, que l’équipe de gendarmerie dirigé par le lieutenant Soual a dû abandonner les locaux et évacuer les armes pour éviter qu’elles tombent aux mains des manifestants « gilets jaunes ». Dans le reportage, le gradé dira que lui et ses hommes ont chargé le plus de matériel possible dans des véhicules avant s’échapper in extremis. Quelques minutes plus tard, les locaux de la gendarmerie seront saccagés puis incendiés.

Une réponse

  1. Avatar de Napoléon1
    Napoléon1

    Voilà un comportement de démocrates soucieux dans un Etat de droit qui doit avant tout prendre toutes les mesures pour éviter le pire, surtout que les armes achetées par le peuple ne soient retournées contre ce peuple quelle qu’en soit la Situation.
    que les Forces de sécurités béninois aillent à leur école pour apprendre cette lecon civique qui supporte l’Etat de droit.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité