Gilets jaunes : un pompier condamné en France

Une nouvelle qui ne devrait ravir ni les forces de l’ordre, ni les pompiers. En effet, un homme a été interpellé samedi dernier, un sac sur le dos contenant cocktails Molotov et feux d’artifice. Soupçonné d’appartenir au mouvement des Black Blocs, ce dernier sera ensuite mis en examen avant d’être condamné à dix mois de prison avec sursis. Problème, cet homme est un pompier.

Aux alentours de 10h30 du matin, samedi dernier, l’homme est interpellé dans une boulangerie du Xe arrondissement, en compagnie de trois amis à lui. Un sac, siglé « sapeurs-pompiers Persan » est retrouvé juste à côté d’eux, ainsi que tout un arsenal pyrotechnique, à savoir bombe lacrymogène, cocktails Molotov, fumigènes et autres pétards. Dans ce même sac, sera également retrouvée une banderole sur laquelle est inscrite la mention suivante, « I’m black bloc, don’t panic, sauf si t’es flic ».

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Un sac, accepté « par solidarité »

Les prévenus eux, se défendent, assurant qu’ils ne font pas partie de ce mouvement. Tous présentent la même version, un homme aurait donné un sac à l’un des quatre accusés présents ce jour-là. Ce dernier, alors que la police s’apprête à encercler des manifestants, accepte « par solidarité ». La vidéosurveillance de la boulangerie elle, les montrera en train de déposer le sac à l’étage, avant de redescendre, visiblement agités. Le pompier lui, assure que ce sac n’appartient même pas à son unité, basée à Osny. « On est en colère contre lui (le commercial) car il a pris un sac sans savoir ce qu’il y avait dedans » assure enfin le prévenu.

La version des prévenus, pas retenue par la justice

Le pompier continuera ensuite, expliquant avoir senti une forte odeur d’hydrocarbure. Il expliquera alors avoir tenté d’en avertir les gérants de la boulangerie, mais c’est à ce moment-là que les forces de l’ordre les arrêteront. Selon eux, les policiers viendront ensuite mélanger leurs effets personnels avec le contenu du sac. Une hypothèse balayée d’un revers de la main par la procureure. 

Selon elle, ces derniers ont voulu « se vêtir comme des Black Blocs » afin d’allumer certains artifices et créer des incendies. Fans de football, ces derniers ont, sur leurs téléphones, des photos d’ultras, fumigènes à la main, un signe « d’adhésion à la violence » selon la justice, qui rappellera que le pompier en question a également été jugé une fois, pour « transports d’artifices non-détonants ». 

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