Patrice Talon a rencontré hier lundi 1er avril les présidents des institutions pour échanger sur l’impasse électorale que traverse le Bénin. A l’issue des échanges, Joseph Gnonlonfoun, le porte-parole des hôtes du chef de l’Etat a lu une déclaration dans laquelle il appelle à la poursuite du processus électoral et à la tenue à bonne date des élections législatives du 28 avril prochain.
J’ai « un pincement au cœur »
Abdoulaye Gounou approuve totalement la décision prise par les présidents d’institutions et le numéro 1 béninois. A l’en croire, cela montre que les chefs des institutions de la République sont « très attachés à la légalité constitutionnelle , à la légalité républicaine, à la paix et au bon fonctionnement de nos institutions ». De plus, « dès lors qu’il y a deux partis, c’est que nous sommes dans une élection pluraliste » estime t-il. Le député du Bloc Républicain regrette cependant l’absence de l’opposition de la course aux prochaines législatives.
Il dit avoir un « pincement au cœur » parce qu’il compte des amis du côté de l’opposition. « «J’ai quelques regrets mais (…) malheureusement, c’est la loi et force doit rester à la loi» a t-il déclaré. Abdoulaye Gounou a par ailleurs indiqué que son parti était prêt à rentrer en campagne dès « le 12 avril, conformément au calendrier électoral ». Après les législatives, le Bloc Républicain aura son candidat pour la présidentielle de 2021 informe-t-il, balayant du revers de la main les accusations qui laissent croire que l’UP et le BR sont des partis privés du chef de l’Etat.
« Nous sommes face à des adversaires de la démocratie béninoise »
Interrogé par Frissons radio sur la même décision prise par les président d’institutions, le secrétaire général adjoint chargé des affaires stratégiques de l’Usl assure qu’il n’y aura pas d’élections législatives sans l’Union Sociale Libérale. « Nous sommes, à partir de la décision qui a été prise, face à des adversaires déclarés de la démocratie béninoise » accuse Géraldo Gomez. Sauf revirement de dernière minute , le scrutin du 28 avril prochain risque de connaître la participation des deux seuls partis de la mouvance présidentielle à savoir le Bloc Républicain et l’Union progressiste.
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