Investiture de Buhari : Atiku nie avoir payé un lobby américain pour l’empêcher

Les élections présidentielles au Nigéria se sont tenues fin février et le président sortant Muhamadu Buhari était réélu pour un autre mandat à la tête du pays. Cependant son principal opposant, un ancien vice-président, aurait dénoncé des malversations et fraudes au cours du processus ayant déclaré vouloir intenter une action en justice pour contester les résultats des urnes. Mais le président de l’UDP est accusé par le régime d’avoir requis les services d’un lobby américain pour empêcher son investiture.

30 000 USD pour empêcher Buhari de prêter serment

Le candidat à la présidentielle du Parti démocratique du peuple (PDP), M. Atiku Abubacar et candidat malheureux aux dernières joutes présidentielles, déclarait par l’entremise de son attaché de presse, Paul Ibe, que les allégations circulant ces derniers jours dans la presse arguant que M. Abubacar aurait pour la somme de 30 000 USD , requis les services d’un lobby américain pour enjoindre le Sénat des USA à faire pression sur le gouvernement afin qu’il n’organise pas la cérémonie d’investiture du nouveau président élu du Nigeria, serait pure spéculation et « propagande de diversion, de totale fabrication ».

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Pour M. Atiku , cette campagne d’intoxication aurait été organisée par l’entourage du nouveau président afin de détourner l’attention de l’opinion publique nigériane et internationale de la question de fond qu’aurait soulevé le recours déposé par ses soins au niveau de la Cour constitutionnelle ainsi que la plainte en corrélation déposée devant la Cour suprême. « Aucune quantité de propagande de diversion et de campagne de fausses nouvelles du Congrès All Progressives (APC) ne l’empêcherait de poursuivre l’action en justice entamée afin de réclamer le mandat volé » déclarait en l’occurrence M. Atiku.

Il est à signaler, que Le gouvernement fédéral nigérian entamait le 14 Mars les préparatifs en vue de l’investiture du président Muhammadu Buhari. Boss Mustapha, secrétaire du gouvernement de la fédération, ayant mis en place ce jour-là, le Comité interministériel d’investiture présidentielle de 2019.

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