Pendant que le combat fait rage en Libye entre la troupe du maréchal Haftar et celle du Gouvernement d’union nationale (GNA), l’Organisation des Nations Unies peine à trouver une solution à la crise. La Russie a encore sacrifié à sa tradition en prenant le contre pied des pays comme les Etats-Unis et la Grande Bretagne lors d’une rencontre des membres du Conseil de Sécurité pour réfléchir sur la situation qui prévaut au pays de Kadhafi. Moscou s’est en effet opposé à une déclaration de l’organe exécutif de l’Organisation des Nations unies.
Défaut de consensus
La déclaration du Conseil de Sécurité devrait appeler la troupe de l’Armée nationale libyenne (ANL) dirigée par le maréchal libyen Khalifa Haftar, à cesser le feu. Mais la Russie s’était opposée à cette formulation en demandant que le «Cessez-le-feu» soit adressé à toutes les forces militaires impliquées dans cette crise y compris celle du Gouvernement d’Union Nationale. Cette situation qui s’est caractérisée par le manque de consensus a débouché sur le blocage de ladite déclaration.
Rappelons que les affrontements ont déjà fait plusieurs morts dans les deux camps. Depuis la chute du régime du guide libyen, ce pays qui dispose d’un énorme potentiel pétrolier est dirigé par deux principales forces. Il s’agit du Gouvernement d’Union Nationale (GNA) qui bénéficie du soutien de la communauté internationale et est basée à Tripoli. Ensuite, il y à l’Armée nationale libyenne (ANL).
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