La Libye est devenue la plaque tournante de l’immigration clandestine. Les migrants, venant majoritairement de l’Afrique Subsaharienne, font escale en Libye avant de tenter la périlleuse traversée de la Méditerranée. L’Italie, qui se trouve à 300 kilomètres des côtes libyennes, est la principale destination des migrants qui sont prêts à tout pour rejoindre l’Europe afin d’échapper à leurs dures conditions de vie dans leurs pays d’origine.
Mais le chemin vers l’Europe est très obscur et parsemer de divers obstacles aussi terribles les uns que les autres. En Libye par exemple, les migrants sont traités comme des esclaves, ils sont victimes de toutes sortes d’abus nauséabonds et sont des cibles de choix pour les trafiquants d’êtres humains. En visite en Libye, le patron de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit abasourdi par les conditions dans lesquelles vivent les migrants.
Guterres sous le choc
Ayant visité différents centres de détention, le secrétaire général de l’ONU s’est rendu compte des conditions de vie inhumaines de ces pauvres personnes. En conférence de presse, il livrera ceci: « J’ai été très touché et choqué par le niveau de souffrance et surtout par le désespoir que j’ai constaté. » Face à cette tragédie humaine, Antonio Guterres a lancé un appel à la communauté internationale afin qu’une prise de conscience collective soit prise afin de régler le problème de l’immigration clandestine: » Je lance un appel à la communauté internationale pour qu’elle comprenne la nécessité de respecter pleinement le droit international relatif aux réfugiés et la nécessité de traiter le problème de la migration d’une manière compatible avec les intérêts. des Etats mais aussi des droits de l’homme. »
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