Ce mercredi 03 Avril 2019, les ministres des Affaires étrangères des pays de l’OTAN réunissaient à l’auditorium Mellon de Washington, pour célébrer les 70 ans de l’Alliance transatlantique. Une Organisation qui malgré les multiples dissensions en son sein et les rivalités tenaces entre ses membres a su résister au temps. Cependant devant le risque accru d’une escalade dans la course à l’armement, Jens Stoltenberg, rappel la promesse des fondateurs.
Unis autour d’un engagement : Nous défendre mutuellement
La cérémonie, de ce mercredi fut, rapporte la presse internationale, animée par le secrétaire d’État américain Mike Pompeo, et se serait déroulée dans la même salle qui avait vu la naissance de l’organisation le 4 avril 1949. Une douzaine de pays alliés se réunissaient autour d’un engagement commun, se « protéger et se défendre mutuellement ». Le secrétaire générale de l’organisation le Norvégien Jens Stoltenberg, a fermement défendu l’alliance militaire vieille de 70 ans entre l’Europe et les États-Unis, tout en indexant le ‘’nouveau danger pour la paix’’, La Russie.
Selon Stoltenberg, la patrie de Poutine se serait inscrite depuis quelques années dans un « schéma » d’action hautement menaçante pour les Nations alliées. Notamment, l’annexion de la Crimée ou encore l’utilisation d’un agent neurotoxique en Grande-Bretagne. Cependant a clairement précisé le secrétaire, les velléités russes auraient été moins exacerbées si en face les USA avaient choisi la voie de la sagesse en ne s’inscrivant pas dans une course à l’armement irrationnelle. « Nous ne voulons pas d’une nouvelle course aux armements, nous ne voulons pas d’une nouvelle Guerre froide » aurait martelé Jens Stoltenberg. Néanmoins, devant une session conjointe du Congrès, le secrétaire général de l’OTAN, soulignait l’importance de l’alliance militaire entre l’Europe et les États-Unis et la nécessité de tenir tête à la Russie.
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