Nicolas Maduro : de nouvelles armes secrètes sont testées au Venezuela

Nicolas Maduro accuse. En effet, le leader Chaviste a directement accusé l’opposition de se servir du pays comme d’un simple terrain d’essai afin de tester des armes de nouvelle génération, à savoir cybergénétiques et électromagnétiques. Une accusation qui intervient alors que ce même Maduro a récemment pointé du doigt Washington, accusant la Maison Blanche d’être responsable des pannes d’électricité touchant le pays.

Au cours d’une allocution, Maduro n’a ainsi pas fait de mystère. Selon lui, l’opposition est actuellement en train de déployer de nouvelles armes en les testant directement sur les points centraux du pays. Selon ses dires, ces derniers auraient ainsi en tête, non pas d’attaquer le pays via une campagne de bombardements avec missiles, mais en touchant de manière ciblée, les services publics les plus importants, comme les centrales électriques.

Publicité

Une panne d’électricité qui ravage le pays

Depuis quelques semaines, le pays est en proie à de nombreuses coupures de courant. Celle qui a duré jusqu’au 7 mars dernier a d’ailleurs été considérée comme étant la plus importante de l’histoire du pays, touchant 21 des 23 États composant le Venezuela. Selon le président Maduro, celle-ci serait d’ailleurs due à une attaque préparée par les États-Unis. Les experts eux, estiment toutefois que le mauvais entretien des installations est en partie responsable de ce marasme. D’ailleurs, le ministre de l’Énergie a récemment été remplacé au sein du gouvernement.

Maduro augmente les effectifs de l’armée

Signe que ces tensions internes ne sont pas prêtes de s’apaiser, Nicolás Maduro a également confirmé que les corps de l’armée allaient bientôt passer de 2,1 à 3 millions d’hommes. Une manière, selon le président contesté, de préserver la paix au sein du pays. Toutefois, cette manœuvre pourrait bien être perçue par le clan Guaido et ses soutiens, comme étant une tentative d’avoir encore plus la mainmise sur les affaires courantes et étouffer toujours plus le mouvement de contestation.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité