Le 11 avril, Omar El-Béchir, qui dirigeait le Soudan depuis 1989, était évincé par l’armée à la suite de plusieurs mois de manifestations populaires contre ses 30 années de gouvernement. Un conseil militaire de transition est mis sur mis par l’armée et l’ancien chef d’état gardé au secret de même que deux de ses frères. Depuis, plus aucunes nouvelles officielles ne fait état ni de son lieu de détention ni de ses conditions de détention. Ce Lundi, la mère du chef d’état aurait demandé à pouvoir rendre visite à ses fils.
Conspué par le peuple, soutenu par sa mère
Selon la presse internationale, le président soudanais déchu après sas destitution ; aurait d’abord été placé en résidence surveillée puis transféré détenu à la prison de Kobar Le 17 avril ; une prison de haute sécurité. Cependant rapporte la presse soudanaise, l’ancien chef d’état bénéficierait d’un certain confort en détention, « une télévision, une unité de climatisation, deux lits et deux sièges », le seul prisonnier selon la source du média soudanais à en bénéficier.
Mais, toujours selon la source, le président en ferait très peu cas, choisissant de contester sa condition en refusant de se sustenter. Une situation qui rapporte un média international aurait entrainé il y quelques jours un accident vasculaire cérébral. Depuis ; l’ancien président aurait été stabilisé mais selon la presse régionale, son état demeurant critique puisqu’il fallait « le nourrir et lui faire prendre des médicaments de force ».
Ces certainement accablé par autant de bruit sur son fils que la mère de l’ancien président, aurait sollicité, rapporte la presse africaine, auprès du conseil militaire de pouvoir rendre visite à son fils et par la même occasion s’enquérir de l’état des frères du président arrêté en même temps que lui, Abudallah et Abbas Béchir. La mère de Béchir serait selon la presse internationale, une femme de condition simple, une paysanne d’origine arabe de la tribu des Bédouins Al-Bedairyya Al-Dahmashyya, qui se serait installé avec son époux lui aussi fermier, à Hosh Bannaga, au nord de Khartoum, où Omar voyait le jour. Marié deux fois , l’ancien président n’aurait aucune descendance.
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