Tension au Venezuela : Bachar el-Assad fait un parallèle avec la Syrie

Actuellement en tournée au Moyen-Orient, Jorge Arreaza, chef de la diplomatie vénézuélienne, s’est arrêté quelques jours en Syrie, où il a été reçu par Bachar el-Assad. L’occasion pour les deux hommes d’échanger sur de nombreux sujets et notamment, celui de l’ingérence étrangère. D’ailleurs, le président syrien n’a pas hésité à comparer les deux situations.

En effet, selon ce dernier, le Venezuela, tout comme la Syrie, est directement victime de l’ingérence d’États étrangers, qualifiés d’ennemis. Selon ce dernier, l’objectif de ces nations, qu’il n’a toutefois pas nommé, est simple puisqu’il s’agit de saper la souveraineté nationale. «Ce qui se passe au Venezuela est similaire à ce qui se passe en Syrie», a ainsi lancé le président Syrien, au chef de la diplomatie vénézuélienne.

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La Syrie compare sa situation à celle du Venezuela

S’il n’a jamais nommé les États-Unis, impossible de ne pas comprendre les allusions effectuées. Selon lui, Caracas, qui refuse de s’aligner sur la politique de Washington, est donc directement victime d’une sorte de vengeance qui se matérialise également par d’importantes sanctions économiques. Un véritable «blocus» qui a pour unique objectif d’accentuer la pression et forcer les acteurs concernés, à plier, rompre.

Pour rappel, au Venezuela, les tensions sont vives. Depuis quelques semaines, Juan Guaido tente effectivement, avec le soutien d’une cinquantaine de nations, de renverser Nicolás Maduro. Soutenu par la Chine ou encore la Russie, ce dernier tient bon et a récemment annoncé la levée de l’immunité parlementaire de son principal opposant. Depuis, Washington et Guaido ont accentué la pression, assurant que toutes les options étaient sur la table afin de parvenir à une transition politique démocratique, stable et pérenne.

Le Kremlin, toujours derrière Maduro

De son côté, le pouvoir en place ne cesse de marteler que les États-Unis sont actuellement en train de préparer un véritable coup d’État, un constat d’ailleurs partagé par le Kremlin. Pressions économiques, politiques et internes, Maduro accuse notamment Washington d’être responsable des récentes pannes d’électricité ayant frappé une grande majorité du pays, au début du mois de mars dernier et il y a quelques jours encore.

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