Touriste américaine enlevée en Ouganda : une rançon demandée

Alors qu’elle se trouvait en Ouganda, non loin de la frontière avec la République démocratique du Congo, une femme et son chauffeur ont été enlevés par une bande de malfaiteurs. Très vite, une demande de rançon a été effectuée, celle-ci s’établissant à hauteur de 500.000 dollars.

Les faits eux, se sont déroulés mardi, entre 17 et 19h alors qu’un bus transportant divers touristes a été pris en embuscade au beau milieu du parc national Queen Elizabeth. Une information confirmée en soirée par Ofwono Opondo, porte-parole du gouvernement, ajoutant que les quatre personnes se trouvant à bord du véhicule ont été tenues en joue par les malfrats. Ces derniers repartiront finalement avec le chauffeur et une femme de 35 ans, emportant également les clés du véhicule.

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Deux passagers laissés libres

Les deux autres passagers, un couple de personnes âgées, n’ont pas été blessés. Ces derniers, disposant d’un téléphone, ont ainsi pu alerter les secours qui, très vite, se rendront sur place. Plus tard dans la soirée, les ravisseurs utiliseront le téléphone de l’otage afin de réclamer 500.000 dollars américains, contre la remise en liberté des deux détenus. Interrogée à ce sujet, Polly Namaye, porte-parole adjointe de la police ougandaise, a confirmé ces informations, ajoutant que ce kidnapping n’a probablement eu lieu que pour cela.

La RDC, elle aussi en alerte

En guise de représailles, le gouvernement a déployé une unité de police dans le parc, chargée de venir en aide aux équipes de sécurité, déjà présentes sur place. Ce parc Queen Elizabeth, connu pour ses paysages époustouflants, jonche la frontière entre l’Ouganda et la RDC, à l’est du pays. Une région qualifiée d’instable dans laquelle de nombreux groupes armés se sont implantés. D’ailleurs, que ce soit en Ouganda ou en RDC, les forces de l’ordre sont sur le qui-vive. Il s’agirait toutefois du premier incident survenant dans cette zone qui, pendant longtemps, a été considérée comme relativement sécurisée.

Une affaire qui ramène 20 ans en arrière

À ce titre, l’exécutif a confirmé que des mesures de sécurité supplémentaires allaient être mises en place et déployées dans le futur, afin de garantir la paix des habitants, mais également celle des nombreux touristes. Un parc qui se situe d’ailleurs, non loin de la forêt de Bwindi, dans laquelle des rebelles rwandais ont assassiné huit touristes étrangers en 1999. Un incident largement commenté qui, à l’époque, a fait énormément de tort au tourisme ougandais. Aujourd’hui, si l’issue est – pour le moment – moins grave, il ne fait aucun doute que les erreurs passées ont été retenues et que seule une issue positive pour les otages fera l’affaire du gouvernement.

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