Trafic d’Ivoire : la Suisse pointée du doigt dans une affaire datant de 2015

La Suisse aurait fait preuve de légèreté lors d’une interpellation dans le cadre de la lutte contre la criminalité faunique. Selon l’information relayée par le journal suisse de langue française, «La Liberté», la Tanzanie serait mécontente de la suite réservée à cette affaire qui remonte en 2015. En effet, trois tranfiquants d’origine chinoise, avaient été interpellés à l’aéroport de Zurich avec 262 kilos d’ivoire en provenance de Dodoma. Mais ces asiatiques n’ont eu d’autres contraintes que le versement d’une amende.

Procédure judiciaire sans suite

Les autorités judiciaires tanzaniennes sont revenues à la charge en dénonçant le fait que l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) ait laissé partir les mis en cause. Selon les propos du bureau du procureur général tanzanien rapportés par «La Liberté», «La Suisse a traité cette affaire avec une telle légèreté!» car elle «n’aurait jamais dû libérer ces trois trafiquants». Les trois Chinois, après avoir payé 3000 francs de dépôt d’amende sont retournés chez eux. Les responsables de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) ont déclaré toutefois avoir enclenché des poursuites sur le plan pénal à leur encontre. Mais la procédure n’aurait abouti à rien jusqu’à présent. «Nous ne savons pas pourquoi ils ne donnent pas suite à notre requête» confie des responsables de l’office.

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