La Turquie et les USA seraient de nouveau à couteaux tirés et cela à cause d’un contrat militaire qu’Ankara aurait passés avec Moscow. Les USA, fâchés de de se voir mettre sur le même pied d’égalité avec la Russie en tant que fournisseur de la Turquie, aurait décidé de sortir Ankara un programme militaire commun vieux d’un quart de siècle. Grossière erreur, répond Ankara.
Un contrat avec la Russie controversée
La Turquie avait annoncé depuis décembre 2017 son intention d’acquérir le système russe de défense aérienne et antimissile à longue portée, S-400. Un accord qui, rapporte la presse internationale, fera de la Turquie le premier allié de l’OTAN à déployer le système sur son sol ; et Le président turc Recep Tayyip Erdogan avait souligné lors d’une visite d’Etat à Moscou le 8 avril, que l’accord S-400 avec la Russie était conclu et irrévocable. Un état de chose qui avait d’abord été décrié par l’OTAN, avant de déclaré que l’achat du S-400 était une décision souveraine de la Turquie et ne posait pas de problème pour le rôle d’Ankara dans le bloc. Cependant pour les USA, il n’était nullement question pour d’accepter cet été de chose, menaçant de sortir la Turquie du programme militaire ‘’Joint-Strike Fighter’’(JSF).
Une perte de 12 milliards de dollars pour la Turquie
Un programme essentiel à l’industrie militaire turque, car La Turquie serait partenaire de Lockheed Martin, un consortium américain opérant dans la construction militaire, depuis plus de 25 ans. Participant déjà à la construction l’avion de combat F-16 Fighting Falcon, le partenariat avait été reconduit pour la nouvelle génération d’avions de guerre américain, les F-35 ; permettant à plusieurs sociétés turques de produire des pièces pour le programme ‘’JSF’’, notamment des structures et des assemblages de cellules, des composants de trains d’atterrissage et plus de 100 pièces de production de moteurs F135, comprenant des rotors de pales intégrés au titane. Au total, rapporte la presse internationale, les opportunités industrielles des F-35 pour les entreprises turques devraient atteindre les 12 milliards de dollars.
Ankara loin de prendre les menaces américaines à la légère, ont plutôt choisi la contre-offensive. Non seulement, pour Ankara il n’était nullement question de surseoir à ses acquisitions de batteries de défenses russes, mais en outre le président Turc Erdogan, prévenait que sans la Turquie « ce projet (le programme F-35) était voué à l’échec ». Selon les observateurs, pour le président turc, maintenir sa relation militaire avec la, Russie était avant toute autre considération, affaire de reconnaissance, car aurait-t-il affirmé ; «Lorsque nous avons ressenti le besoin de systèmes de défense antimissile, nous nous sommes tournés vers les alliés, sans toutefois recevoir la réponse nécessaire » et seule avec la Russie ; « Nous sommes (…) parvenus à un accord ».
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