USA : une femme apprend qu’elle a 29 frères et sœurs après un test ADN

Shauna Harrison, 27 ans est une jeune dame habitant l’État de San Francisco. Consécutivement à des ennuis de santé elle apprenait que celui qu’elle prenait pour son père ne l’était pas biologiquement. Mais qu’en fait celui qui lui avait légué son patrimoine génétique serait en fait d’ascendance russo-juive et qu’en outre elle aurait près de 29 frères.

De fille unique à une fratrie de 29

En fait, Shauna Harrison ne serait pas en mesure de dire combien de frères et de sœur elle aurait. Une situation cocasse pour celle qui à 27 ans et passe du statut enfant unique à un membre quelconque d’une famille très nombreuse. Ce serait selon la presse américaine, les efforts de la jeune dame utilisant les services d’une société en ligne de recherche d’ascendance, qui lui ont permis de déterminer à partir de son code génétique, tous ceux qui avaient son patrimoine en commun. Le patrimoine génétique étant héréditaire, on ne pouvait donc en conclure que seuls des membres de sa ‘’famille’’ pouvaient y correspondre.

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La société lui a transmit régulièrement les adresses et contacts des personnes, dont le patrimoine génétique correspondait au sien et pour l’heure ; « Et je suis comme, euh, non, ouais, euh, oui. (Rire) j’en ai environ 29 » racontait Shauna Harrison dans une vidéo, et la famille risque de s’agrandir si les correspondances se poursuivaient.

Les sociétés de recherches de correspondances génétiques

Shauna Harrison, selon la  presse aurait contacté l’une des deux grosses structures offrant ce genre de services sur le territoire américain, ‘’23andMe’’ et ‘’AncestryDNA’’. Ces sociétés feraient des chiffres d’affaires mirobolants en partageant les données recueillis avec l’industrie pharmaceutiques pour des essais cliniques, et le développement de nouveaux produits médicaux. La semaine dernière, le grand géant pharmaceutique GlaxoSmithKline annonçait la conclusion d’un contrat de 300 millions de dollars avec ‘’23andMe’’.

Cependant, les lois en vigueur ne permettent pas à ces entreprise de divulguer ces informations aussi sensibles relatives aux souscripteurs sans leur consentement ; seulement, lorsque vous vous inscrivez pour partager votre ADN avec l’une de ses entreprises, vous êtes invités à partager ces informations en ligne afin de retrouver des parents ou des parents biologiques égarés, et cela avec la mention automatique de « consentement pour des recherches informelles ».

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