Venezuela : Nicolas Maduro lance un ultimatum au Portugal

Photo Yuri Cortez/AFP

La crise politique et économique au Vénézuela se poursuit avec pour corollaire des problèmes d’ordre humanitaire et sanitaires sans précédent dans le Pays. Alors que le bloc occidental, soutenant le président autoproclamé Juan Guiado, cherche désespérément une occasion de faire plier le régime en place, soutenu par les puissances de l’Est ; le président Maduro lui s’attaque au Portugal et l’accuse de vol.

Quand Maduro enjoint au Portugal de lui rendre son argent…

En février, la presse internationale rapportait qu’une banque portugaise basée à Caracas, la Novo Banco, aurait sciemment fait opposition à un transfert de fonds du gouvernement vénézuélien  vers des banques uruguayennes. Un transfert de plus de 1,7 milliard de dollars. Une opposition qui n’avait nullement alors été commentée par le régime en place mais avait fait dire à Carlos Paparoni, député vénézuélien acquis à la cause de Guaido que «  J’ai le plaisir d’informer le peuple vénézuélien que cette transaction a été arrêtée jusqu’à présent, protégeant ainsi les ressources de tous les Vénézuéliens ».

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Ce mardi et ce depuis l’annonce de l’opposition bancaire, le président en place Nicolas Maduro faisait injonction, rapporte la presse internationale, au Portugal de lui restituer les sommes bloquées ; « Je dis au gouvernement du Portugal: libérez les 1 727 millions de dollars que vous nous avez volés, que vous nous avez pris à Novo Banco » déclarait-il sur un chaîne nationale. Ces fonds aurait-il indiqué servirait à se procurer « médicaments » et « produits alimentaires »afin de juguler la crise humanitaire et sanitaire qui sévissait dans le pays depuis plusieurs mois.

Cette injonction médiatisée, qui de l’avis des observateurs aurait pour buts principaux de transformer d’abord, la fuite des capitaux en une action qui tendrait à vouloir servir l’intérêt du plus grand nombre  et ensuite, à diaboliser son principal détracteur politique, Guaido, et les pays le soutenant , dont le Portugal, les indiquant comme étant les ennemis du peuple.

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