Algérie : l’armée tient tête aux manifestants

Abdelaziz Bouteflika, démissionnait sous la pression de la rue et ;’abandon de l’armée. En Avril dernier,   la présidence par intérim annonçait vouloir faire tenir les élections présidentielles et libres dans un délai de 90 jour ; donc  pour le 04 juillet prochain. Pour le pouvoir populaire une telle démarche n’est pas opportune et permettrait aux anciens ‘’califes’’ du pouvoir déchu de se maintenir en place.

Respecter les délais constitutionnels

Selon la presse internationale africaine ; la tenue aussi précipitamment d’élections présidentielles, cacherait pour le pouvoir de la ‘’rue’’, une volonté pour des cadres politiques, qui avaient vécu et se seraient enrichis dans l’ombre du régime Bouteflika de continuer à imposer les règles du jeu politique. Aussi aurait-il exigé de mettre en place « de nouvelles instituions » qui auraient pour principales missions de démettre méthodiquement, tous les  tenants d’un système déchu.

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En fait selon la presse internationale, les protestataires algériens considèreraient les deux figures du pouvoir de transition actuellement en place, le chef de l’Etat par intérim Abdelkader Bensalah et le Premier ministre Noureddine Bedoui, comme deux vestiges du régime Bouteflika, et que de ce fait aucunes élections organisées par leur soin ne seraient justes et équitables.

Mais pour l’armée dirigée par le général Salah, seul l’organisation d’élections à bonne date, permettrait au pays de sortir de la crise et satisferait à toutes « les demandes légitimes du peuple algérien ». Ajoutant qu’ « Il est déraisonnable de gérer la période de transition sans institutions qui organisent et supervisent cette opération » apportant son soutien au pouvoir intérimaire en place.

Le but de l’armée, selon la presse, étant de convaincre les manifestants à soutenir son plan d’organiser des élections dans 90 jours, tout en maintenant la transition dans le cadre de la constitution. « La tenue de l’élection présidentielle permettra d’éviter de tomber dans le piège du vide constitutionnel et de tout ce qui s’en suivra comme dangers et dérapages aux conséquences désastreuses » aurait déclaré à cet effet le général prenant à contre-pied le désir de la rue.

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