Algérie : le bal des arrestations continue

Suite aux récents évènements de la crise Algérienne ayant conduit à la démission de l’ex-président Abdelaziz BOUTEFLIKA, plusieurs mandats de dépôt sont lancés contre les proches de ce dernier, des hommes politiques et des hommes d’affaires. En première ligne, le général Benhadid emprisonné en 2015 pour « entreprise de démoralisation de l’armée » et relâché en 2016 pour raisons de santé. Il est condamné le 22 Mars 2018 par le tribunal d’Alger à une année de prison avec sursis et 20 000 dinars pour « outrage à corps constitué ». Cependant aucune information n’a été donnée sur les raisons de son emprisonnement.

Une liste exhaustive

Dans le rang des accusés, figurent des personnes proches et des opposants au précédent régime qui sont poursuivis pour corruption, dilapidation de fonds publics et trafic d’influence. Le frère et le conseiller de l’ex-président, Saïd BOUTEFLIKA et deux ex-patrons des services de renseignements sont inculpés pour « atteinte à l’autorité de l’armée » et « complot à l’autorité de l’Etat ». Ceux-ci pourraient encourir la peine de mort si les faits qui leurs sont reprochés se vérifiaient.  Toujours dans la même liste, Mme Louisa HANOUNE, secrétaire générale du parti des Travailleurs (parti de l’opposition) et des hommes d’affaires.

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