Après les élections législatives du 28 avril dernier, les anciens chefs d’Etat ont fait une sortie médiatique pour dire tout le mal qu’ils pensaient du régime actuel et des députés de la 8eme législature. Cette prise de position et surtout le ton martial utilisé par Nicéphore Soglo et Boni Yayi dérange Anselme Amoussou. Pour le secrétaire général de la Confédération des Syndicats Autonomes du Bénin (CSA-Bénin), “les anciens chefs d’Etat sont des institutions. Il n’est pas admissible de son point de vue, que quelqu’un qui est une institution en lui-même ait le même discours que vous et moi” déplore t-il au micro de Soleil FM. Quand les anciens chefs d’Etat tiennent un discours qui est attendu par plusieurs personnes , il faut qu’ils fassent attention à ce qu’ils disent puisque cela peut être interprété comme un “appel à faire des choses condamnables” conseille le syndicaliste qui dit ne pas avoir senti la hauteur d’esprit dans les initiatives de Yayi et Soglo.“Je dois honnètement dire que je n’ai pas senti de la hauteur d’esprit qu’il faut dans les initiatives qui ont été (celles) de nos anciens chefs de l’Etat” a t-il déclaré.
« Ce qui arrive est difficilement acceptable pour des compétiteurs » comme Soglo et Yayi
Anselme Amoussou dit comprendre tout de même les anciens présidents. “ On sent la colère, on sent la frustration et c’est humain parce que ce qui arrive est difficilement acceptable pour des compétiteurs qui se sont préparés pour aller à la compétition” concède t-il. Mais il doivent savoir raison garder martèle le syndicaliste qui estime que Soglo et Yayi « ont besoin de mettre de l’eau dans leur vin » après cette escalade de la violence le 1ier et le 2 mai dernier.
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