Armes en Libye : Macron reste ferme

C’est à l’occasion d’une rencontre organisée le 22 mai dernier, avec le maréchal Khalifa Haftar, que le président français Emmanuel Macron a rappelé qu’il était tout à fait illégal de livrer des armes en Libye, l’embargo onusien faisant toujours foi. Une manière pour l’Élysée de rappeler que le dossier est toujours suivie de près par l’état-major français.

En effet, la Libye est actuellement en proie à d’importants conflits, le maréchal Haftar ayant mobilisé ses hommes afin de marcher sur Tripoli. La communauté internationale elle, appelle à un cessez-le-feu immédiat, des vies de civils étant en danger. Toutefois, face au président Macron, Haftar n’a pas cédé, assurant que les conditions n’étaient pas encore réunies pour en arriver à l’arrêt total des opérations.

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Macron plaide pour la paix

En revanche, le maréchal a confirmé que la reprise du dialogue et l’échange entre politiques étaient des points centraux en vue d’arriver au calme et à la paix. De son côté, le président Macron espère qu’un accord sera rapidement trouvé. Appelant à ce que les hostilités cessent « le plus tôt possible« , ce dernier a ainsi fait passer son message. Toutefois, l’appel lancé par le gouvernement français ne devrait pas être entendu de sitôt.

« La défiance qu’on connaît entre les acteurs libyens est plus forte que jamais aujourd’hui« , a effectivement souligné une source proche du dossier. Une sortie qui tend à prouver que la résolution du conflit n’est donc pas pour tout de suite. En outre, le maréchal Haftar a pointé du doigt le rôle des milices au sein du GNA, le Gouvernement d’union nationale de Fayez el-Sarraj. Selon lui, ce n’est pas son rôle de négocier avec les représentants miliciens qui n’ont rien à faire dans le processus de paix.

Le GNA ne se laissera pas faire

Pour rappel, cela fait maintenant huit années que la Libye est en proie à d’intenses conflits. L’instauration d’un Gouvernement d’union nationale soutenu par l’ONU n’aura pas servi à apaiser les tensions, au contraire même. En effet, le maréchal Haftar a lancé le 4 avril, une opération visant à libérer Tripoli du terrorisme. Depuis, des combats font rage en banlieue, les forces du GNA avant lancé une contre-attaque au sud de la ville alors que l’armée d’Haftar elle, a réussi à prendre le contrôle de l’aéroport international.

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