Attaques de Boko Haram : l’armée nigériane déplace des milliers de personnes pour les protéger

L’armée nigériane, dans la lutte incessante contre le groupe terroriste Boko Haram et ses nombreux démembrements, tels que ISIS et ISWAP, aurait déjà enregistré de nombreux pertes en vies humaines tant du côté des soldats que des civils. Près de 27 000 personnes tuées depuis le début de la campagne en 2009. Aussi, face à la résurgence des attaques,  les militaires nigérians, pour réduire les pertes collatérales, auraient décidé d’évacuer les régions les plus à risque.

9000 personnes délocalisées

Selon la presse nigériane, ce 13 avril, trois personnes étaient tuées et plusieurs autres blessées dans une attaque des militants de l’ISWAP sur  un poste militaire avancé à Sabon Gari, dans la région de Kaduna, dans le nord du Nigéria. Ce vendredi encore un convoi militaires aurait été pris en embuscade par les terroriste, et rapporte la presse locale, entre cinq et 25 soldats nigérians auraient péri lors de l’attaque, mais l’armée nigériane a qualifié ces informations de « fausses nouvelles ».

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Cependant, elle aurait néanmoins décidé ce Mardi 28 mai, de transférer plus de 9 000 personnes de Sabon Gari à Damboa, dans l’État de Borno,  l’information aurait été confirmée par l’Organisation internationale pour les Migrations. Selon l‘Organisation ; à la date du 27 mai 2019, les militaires auraient déplacé 9 432 personnes de la communauté Sabon Gari vers la ville de Damboa située à plus de 52 km. Un déplacement successif en quatre phases qui aurait commencé depuis le 21 mai pour s’achever ce vendredi avec un dernier contingent de 1 722 civils. Et Sur les familles déplacées, 142 ménages soit 710 les personnes auraient été convoyés vers un camp de réfugiés et les autres, logés dans des salles de classe dans la ville de Damboa ou livrées à elles-mêmes dans des zones ouvertes sans abris.

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