Les personnes inculpées pour attroupements les 1er et 2 mai dernier ont été présentées hier mardi au juge du tribunal correctionnel statuant en matière de flagrant délit de Cotonou, au juge d’instruction puis à celui des libertés et détention.
L’audience au tribunal correctionnel statuant en matière de flagrant délit a duré toute la journée d’hier et a fini tard dans la nuit. Pendant toute l’audience, à chaque fois qu’un prévenu dépose, le juge Rodolphe Azo, sur recommandation du ministère public, s’est déclaré incompétent pour compléments d’enquête. Ces prévenus étaient poursuivis pour participation à un attroupement non armé. Et à la fin de l’audience vers 22 heures, les mis en cause ont été présentés au juge des infractions.
Le chef du 13è arrondissement de Cotonou placé sous mandat de dépôt
A ce niveau, les faits ont été requalifiés.Et ils sont désormais poursuivis pour cinq chefs d’accusation. Il s’agit d’attroupement non armé, d’attroupement armé, d’appel et incitation à la haine et à la rébellion, de violence et voie de fait et d’entrave à la justice. Ensuite, ils sont présentés au juge des libertés et détention. Ce qui a duré toute la nuit. C’est alors que le juge Edibayo Dassoundo Gnacadja a rendu, tôt ce mercredi matin, son verdict. Ainsi, 4 prévenus sont placés sous contrôle judiciaire. Il s’agit d’Achille Akpo, Bernard Houndété, Anniel Agossou et Chabi Adam N’Po. Les 60 autres inculpés sont placés sous mandat de dépôt. Pour rappel ces personnes sont poursuivies.
Les prévenus viennent de plusieurs horizons et exercent dans des domaines variés. On y trouve des vendeurs, revendeurs, enseignants, étudiants, élu local notamment Foly Bébé Adandé Mensah, chef du 13è arrondissement de Cotonou et Philippe Aboumon, un neveu de l’ancien président Boni Yayi.