Le président nigérian, Muhammadu Buhari, prêtait ce mercredi serment pour un deuxième et dernier mandat de quatre ans, après avoir été réélu en février. Pour la nouvelle équipe, un engagement à relancer la croissance économique dans le pays le plus peuplé d’Afrique ; mais aussi et surtout en finir avec la menace terroriste
Une prestation de serment sous la menace ‘’Boko Haram’’
Le président nigérian, Muhammadu Buhari, prenait ce mercredi les rênes du Nigéria pour un nouveau mandat. Et ce, dans un contexte, rapporte la presse nigériane, marqué par l’insécurité et l’incertitude économique. Agé de 76 ans, Muhammadu Buhari, avait néanmoins réussi à battre l’ancien vice-président Atiku Abubakar. Une victoire d’ailleurs toujours contestée par l’opposition.
Cependant, rapporte la presse internationale, alors que le président Buhari prêtait serment à Abuja, des manifestations, avaient eu lieu la veille pour protester contre une série d’enlèvements et d’incidents liés à la sécurité au cours des derniers mois, portant des pancartes marqués « Arrêtez les massacres » et demandant à la nouvelle administration de donner la priorité à la sécurité des citoyens.
En effet , selon la presse internationale, le Nigéria serait confronté à de multiples défis de sécurité. Des conflits entre éleveurs et agriculteurs, débutés dans les États du centre du pays, ils se seraient étendus à d’autres régions au point d’être considérés comme plus meurtriers que l’insurrection de Boko Haram. En outre, des enlèvements organisés auraient également déclenché un nouveau type de terreur dans les États du nord et du sud.
Lors d’une réunion avec les gouverneurs des États du nord lundi, M. Buhari déclarait à cet effet ; « La sécurité du pays est dans mon esprit 24 heures sur 24. Je reçois des rapports de situation quotidiens et hebdomadaires. Je vais examiner vos recommandations. Je suis parfaitement conscient de la situation ».
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