La première journée du dialogue national s’est déroulé ce mardi dans la salle de banquets du palais de la république. Pendant six heures les échanges se sont tenus entre le président Macky Sall et les différentes personnalités politiques, religieuses, économiques et membres de la société civile, ce malgré le boycott du Parti Démocratique Sénégalais de l’ancien chef d’Etat Abdoulaye Wade, et d’autres opposants.
Marcher « main dans la main » pour le peuple
L’objectif de ce dialogue reposait sur différents points. Il était question d’un éventuel troisième mandat de l’actuel président de la République mais également sur la prolongation de son plan Sénégal émergent, de la stabilité du pays, de la sécurité et des enjeux liés à a découverte du pétrole et du gaz.
Le chef de L’Etat qui a confirmé que son quinquennat serait son dernier mandat a en plus invité les acteurs politiques, les groupements sociaux professionnels, les syndicats de travailleurs, le secteur privé à se tenir « main dans la main » pour le bien et le développement du pays.
Le Président les a exhorté à voir ensemble « les mécanismes pouvant permettre d’améliorer la marche du Sénégal à travers le processus électoral, l’économie, l’exploitation pétrolière et gazière en perspective».
Suivi du consensus
A l’issu des différents exposés, Macky Sall a tenu à rassurer l’assistance sur sa volonté d’accepter les décisions qui seront prises et d’appliquer les consensus trouvés.
Interpellé par Soham Wardini, actuelle maire de Dakar sur la libération de son prédécesseur Khalifa Ababacar Sall, le président se dit incapable de s’immiscer dans les affaires de la justice. N’empêche, il n’exclut pas de demander clémence. Il est à noter que les accords trouvés ne sont pas encore rendus publics.
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