Depuis les échauffourées du 2 mai 2019 où l’armée béninoise a tiré à balles réelles sur des manifestants et occasionnée des pertes en vies humaines, le domicile de l’ancien président de la République Boni Yayi est placé sous haute surveillance. Pour le ministre Séverin Quenum, l’ex-chef d’Etat n’est pas en résidence surveillé.
Sur Frisson radio, le ministre de la justice Sévérin Quenum pense qu’il «n’y a pas à proprement parler de surveillance autour du domicile du président Boni Yayi». Selon lui, après les évènements graves qui se sont produits les 1er et 2 mai, il y a des mesures de sécurité pour rétablir l’ordre public. Mieux, il indique que l’ex-président Boni Yayi est toujours libre de ses mouvements. «Je n’ai pas connaissance d’une décision qui l’astreigne ou qui le retienne chez lui», fait remarquer le garde des sceaux. Et, dès lors que tout serait rentré effectivement dans l’ordre, «je crois que le déploiement des forces de sécurité publique à l’intérieur des principales villes de notre pays» ne serait plus de mise.
Pour rappel, depuis le 2 mai dernier le domicile de Boni Yayi à Cadjêhoun est assiégé par les forces de l’ordre qui sont de temps en temps appuyées par les éléments de l’armée. Les éléments des forces de l’ordre sont disposés à l’entrée de chaque rue sur le tronçon allant des feux tricolores de Cadjêhoun jusqu’à la passerelle, pendant plusieurs jours. Actuellement la rue de Boni Yayi n’est accessible qu’après contrôle. Trois véhicules des forces armées sont disposés à quelques encablures de l’immeuble de l’ancien président avec une dizaine d’éléments bien armés.
Laisser un commentaire