C’est une annonce historique. En effet, le Pape François a décidé d’imposer une nouvelle législation au sein du Vatican. Celle-ci obligera les prêtres, les religieux et les religieuses à faire part de tous soupçons d’abus sexuels, de non-dénonciation et de harcèlement à l’Église. Une manière pour le Vatican de montrer que de véritables mesures sont mises en place afin de lutter contre un fléau qui touche l’Église en son cœur.
La décision vient du Pape François lui-même. Ce 9 mai, le souverain pontife a effectivement dévoilé une nouvelle loi obligeant tous les prêtres, les religieux et les religieuses du monde à signaler à leur hiérarchie des faits ou des soupçons d’abus sexuels. D’ici un an, tous les diocèses du monde ont également reçu l’ordre de développer et mettre en place un système d’échanges, ouvert à tous, via lequel il sera possible de déposer un signalement.
19 articles qui détaillent les actions de l’Église
Cette mesure elle, est toutefois à nuancer. En effet, le Pape a pris la décision de conserver le secret de la confession. Résultat, il est totalement exclu qu’un fidèle vienne témoigner d’abus directement dans un confessionnal. Cependant, cette nouvelle a été très bien accueillie dans sa globalité par les fidèles et anciennes victimes, qui espéraient une réaction de l’Église. Composé de 19 articles, ce décret fixe également des dates butoirs – comme l’étude sous 90 jours maximum de tout signalement – mais aussi les réponses du Vatican en cas de culpabilité avérée.
Une réunion, déjà tenue en février
Au mois de février dernier, s’était tenue au Vatican, une rencontre extraordinaire concernant l’attitude que l’Église devait adopter face aux agressions sexuelles perpétrées sur des enfants, mineurs, par des membres religieux. Une rencontre au cours de laquelle le Pape avait déjà affiché sa fermeté, réclamant qu’une véritable bataille soit menée par les membres du Clergé afin d’éradiquer ce qu’il considère être une abomination.
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