Alors que le parti Les Républicains et leur leader, Laurent Wauquiez, tentent doucement de se remettre de la débâcle des Européennes, le débat autour de l’avenir de la droite continue de faire rage. Il faut dire qu’avec 8,5% des voix, soit le plus bas score jamais enregistré lors des élections européennes, de nombreuses personnalités ont décidé de sortir les muscles.
Si Nicolas Sarkozy est inquiet pour l’avenir de la droite, certains comme Gérard Larcher ont décidé d’appeler au rassemblement avec le centre notamment. Une ligne politique qui tranche bien avec celle prônée par Laurent Wauquiez. D’ailleurs, selon certains éditorialistes, c’est bien le chef qui est le problème. Ce dernier penche trop à droite et n’a pas su écouter les réels soucis des Français. Nicolas Domenach dit par exemple de lui qu’il incarne « l’insécurité« .
Pour Zemmour, le responsable est Chirac
Selon le polémiste Zemmour, le problème lui, vient encore de plus loin et Wauquiez n’y est pour rien. En effet, selon ce dernier, c’est depuis Jacques Chirac, qualifié pour l’occasion de « niais en chef« , que la droite a commencé à se faire marcher dessus à quelques occasions. Depuis, Macron est arrivé et a réussi à mettre un grand coup de pied dans la fourmilière. Aujourd’hui, la droite centriste risque de s’allier pour de bon à LaREM alors que la droite de la droite se tournera vers le RN.
2020, en juge de paix pour LR
La dernière chance pour le groupe LR semble donc se situer au niveau des municipales de 2020. Pour l’occasion, Wauquiez et son parti réussiront à avoir un véritable aperçu du résultat des premières manœuvres qui seront engagées dès la rentrée prochaine. En cas de nouvel échec, les critiques risquent de pleuvoir et l’avenir de la droite telle que la politique française l’a toujours connu, risque d’être très sérieusement remise en question.
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