Edwin Clark ancien conseiller du président nigérian Goodluck Jonathan, philanthrope et président du Forum du Pan Niger delta (PANDEF), aurait ce mardi à l’occasion d’un discours au cours de la célébration de son 92 ème anniversaire de naissance, reprocher au nouveau gouvernement Buhari de ne pas mettre en place les meilleures stratégies pour enrayer l’insécurité et vaincre Boko Haram.
Une tentative de conversion de masse
Selon celui que la classe politique nigériane considèrerait comme l’un des sages de la région du delta du Niger, Edwin Clark ; le gouvernement actuel du président Buhari, échouait dans la résorption de l’insécurité rendu galopante par les attaques impromptues et interminables du groupe terroriste Boko Haram. Pour Clark, une telle situation avait de quoi inquiéter et le laissait lui, particulièrement préoccupé. « Je suis peiné; mon cœur saigne pour notre cher pays, le Nigeria. Je ne peux pas célébrer le jour où des enfants qui pourraient être mes petits-enfants et mes arrière-petits-enfants sont enlevés et retenus prisonniers » aurait-il déclaré dans un message intitulé ‘’Sur l’Etat de la Nation’’ publié à l’occasion de son 92 ème anniversaire.
Clark aurait laissé entendre que, rapporte la presse nigériane, le président, de confession musulmane lui-même se montrerait quelque peu complaisant dans sa lutte contre l’expansion islamique forcée de Boko Haram. Une expansion islamique que les terroristes, avant l’enlèvement des filles de Chibok ; auraient porté jusqu’aux portes de la présidence nigériane, intimant au précédent chef de l’état du Nigéria, le Dr Goodluck Jonathan, chrétien, de se convertir. « J’appelle le président Buhari à accepter honnêtement la vérité crue, à savoir que ses efforts actuels avec son appareil de sécurité sont totalement inadéquats pour cette tâche » aurait avancé le nonagénaire.
Edwin Clark conseillerait donc à Buhari de convoquer les ‘’Etats généraux de la sécurité nationale’’ ; « Je demande à M. le Président de convoquer de toute urgence (…) d’anciens chefs d’État, présidents, hommes d’État et dirigeants, de femmes et de jeunes nigérians, afin de trouver une solution consensuelle et amiable à ce problème apparemment insoluble ».
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