Guerre commerciale contre la Chine : Nike, Adidas, Converse et 177 autres acteurs avertissent Trump

Les différents acteurs du monde de la chaussure commencent à se poser des questions. Ainsi, 180 d’entre eux ont envoyé une lettre au président américain Donald Trump, l’avertissant des répercussions qu’une guerre commerciale avec la Chine pourrait avoir. En effet, les chaussures sont inscrites sur la liste des biens qui pourraient être frappés de tarifs douaniers supplémentaires.

Problème, les fabricants ont souvent tendance à faire développer leurs chaussures en Asie et plus particulièrement, en Chine. Pas de quoi inquiéter le président Trump qui, le 13 mai dernier, a ainsi invité son administration à lancer la procédure censée permettre la mise en place de nouveaux droits de douane sur la quasi-totalité des biens importés depuis la Chine. Dans les faits, les chaussures seraient ainsi taxées à hauteur de 25% supplémentaires. Un mesure jugée « catastrophique » par les acteurs du secteur.

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7 milliards de dépenses en plus

Via une lettre, certains représentants de marques comme Converse, Reebok, Nike et Adidas, ce sont les consommateurs américains qui vont être directement impactés par cette hausse des tarifs. La FDRA, la fédération américaine de l’industrie, des distributeurs et détaillants de chaussures assure d’ailleurs que ces hausses représenteraient un surcoût annuel de 7 milliards de dollars, qui viendraient ainsi s’ajouter aux 3 milliards de dollars déjà dépensés en matière de droits de douane. Des tarifs qui viendraient peser de « manière disproportionnée« , sur les bourses des petits ménages.

Le marché de la chaussure, sur le point d’imploser ?

En effet, les tarifs douaniers américains s’élèvent à environ 1,9% de moyenne sur les biens de consommation. Toutefois, les chaussures sont taxées en moyenne, à 11,3% voire même 67,5% pour certaines catégories. « Augmenter ces taxes de 25% signifierait que certaines familles américaines paieraient un droit de douane de près de 100% sur leurs chaussures » continue la FDRA, soucieuse de faire entendre son message. L’idée du président Trump de modifier les sources d’approvisionnement ne semble d’ailleurs pas faire écho, ces derniers rappelant qu’il faut des années de planification et d’adaptation afin de rendre un produit fini correct.

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