Depuis quelques années, le mois de ramadan dans certaines villes sénégalaises (Dakar et Saint Louis notamment) est marqué par la présence de nouveaux acteurs très bruyants dans les quartiers populaires. Il s’agit groupes de jeunes qui s’activent à l’aube, quelques minutes avant le repas matinal ou « kheud » en wolof qui précède les longues heures de jeûne.
Un tapage nocturne sans poursuites
Ces bandes de jeunes rivalisent d’imagination et de talent quant il s’agit de créer des airs de musique qu’ils chantent en groupe et à voix haute. Certains accompagnent leur ronde de pas de danse pour mieux se motiver à sillonner les rues à cette heure ou la capitale est endormie.
Tout cela est fait évidemment sans tenir compte des plaintes d’une partie des populations. Des riverains se plaignent de ce tapage qu’ils subissent à contre cœur. Pour le moment aucune intervention des autorités compétentes n’a été notée pour mettre fin à cette nouvelle tendance.
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