C’est l’un des événements marquants de ces dernières semaines de manifestation des gilets jaunes. L’affaire de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière continue de faire parler en France après les dernières révélations sur la raison de l’intrusion des gilets jaunes. Pour rappel, Christophe Castaner a été confondu sur sa version des faits.
Humiliés lors de leur interpellation, les gilets jaunes qui tentaient de se mettre à l’abri et qui ont été traités comme des « assaillants » ne digèrent toujours pas le sort qui leur a été réservé; et ce malgré le rétropédalage du ministre de l’intérieur : «Nous avons été victimes d’abus de pouvoir» déclarent-ils. « Nous voudrions remercier les travailleurs et travailleuses de l’hôpital qui ont fait émerger la vérité (…) Avant notre arrivée aux abords de la Pitié, nous manifestions dans un parcours autorisé, racontent-ils. Un cordon de CRS est venu couper le cortège. Nous nous sommes retrouvés encerclés, sous une pluie de gaz lacrymogène et de tirs de LBD. Tout le monde était visé, y compris un grand nombre d’enfants Le seul objectif était de fuir les gaz lacrymogènes ! La grille de l’hôpital était ouverte. Les médecins et infirmières nous ont distribué du sérum physiologique »
Racontant leur peur, ceux qui se sont constitués en collectif affirment qu’ils ne cherchaient qu’à se mettre à l’abri. Une version à l’antipode de ce qui a été raconté jusque-là.
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