Santé : la gonococcie pourrait se transmettre par un simple baiser

Une nouvelle étude portant sur la maladie sexuellement transmissible, la gonorrhée, vient tordre le coup aux idées répandues. En effet, contrairement à l’idée générale, cette infection ne se transmet pas uniquement à l’occasion d’un rapport sexuel, mais peut s’attraper via un simple baiser. C’est en tout cas ce qu’il ressort d’une étude menée par un groupe de scientifiques australiens.

Cette étude, révélée dans la revue Sexually Transmitted Infections, est très claire sur le sujet. La gonorrhée peut effectivement s’attraper via un simple baiser avec la langue. Une révélation qui vient ainsi tordre le coup aux idées répandues, selon lesquelles cette infection sexuellement transmissible ne s’attrapait qu’à l’occasion d’un rapport sexuel. Dans les faits, la gonorrhée, également appelée blennorragie ou encore « chaude-pisse », s’attrape à cause de la bactérie Neisseria gonorrhoeae. L’infection elle, peut très vite se répandre et toucher les organes génitaux, ainsi que le rectum et la gorge.

Un nouveau mode de transmission, découvert

L‘étude elle, a été portée sur pas moins de 3 000 hommes. Sur ces 3 000 personnes, 6% ont été testés positifs. Le résultat lui, est sans appel. En effet, sur la grande majorité des malades, ces derniers ont embrassé un nombre élevé de partenaires, mais n’ont pas toujours eu de rapports sexuels. Un constat qui a poussé Eric Chow, auteur de l’étude, à remettre en cause les modes de transmission. Ainsi, depuis près de 100 ans, les médecins ont estimé que le pénis d’une personne était la source de l’infection. Or, il en serait tout autre.

Le corps médical, pour mieux lutter contre la gonorrhée

Les résultats de cette étude eux, permettront à la communauté médicale internationale de mieux étudier et surtout, mieux comprendre la façon dont cette infection a pu se propager. Enfin, en connaissant mieux l’origine de celle-ci, le corps médical pourra se doter de moyens plus efficaces, afin de lutter conte. De son côté, l’équipe d’Eric Chow travaille sur une solution toute simple et peu coûteuse, à savoir le bain de bouche quotidien. Les premiers résultats n’ont toutefois pas encore été communiqués.