Sommet avec Trump : Kim Jong-Un aurait exécuté son négociateur selon Séoul

Selon certaines informations, le leader nord-coréen Kim Jong-un, aurait décidé d’exécuter son négociateur en chef, accusé par Pyongyang d‘espionnage. Une décision survenue quelques semaines seulement après l’échec cuisant des négociations orchestrées entre le régime et le gouvernement américain concernant la dénucléarisation de la péninsule.

C’est au mois de mars dernier que Kim Hyok-chol, négociateur en chef du régime de Pyongyang, a été exécuté. Une annonce révélée par le média sud-coréen, Chosun Ilbo, qui cite une source anonyme. Toujours selon le quotidien sud-coréen, Hyok-chol aurait été reconnu coupable d’avoir « succombé à l’impérialisme américain en vue de trahir le leader suprême, Kim Jong-un« . Une information que les officiels sud-coréens n’ont pas été en mesure de confirmer, alors qu’en Corée du Nord, personne n’a fait état de récentes exécutions.

Publicité

Une nouvelle purge mise en place ?

Toutefois, certains signes tendent à prouver que Kim Jong-un ait effectivement décidé de mener à bien une sorte de purge au sein de ses équipes. En effet, l’échec des négociations a été vu comme une véritable honte pour le leader nord-coréen, vu comme infaillible et inflexible dans son état totalitaire. Le fait qu’il n’ait pas réussi à obtenir ce qu’il souhaitait a donc été sources de nombreux commentaires.

Ainsi, il y a quelques jours Rodong Sinmun, le journal officiel des travailleurs, mettait en garde contre toutes les personnes qui prétendent soutenir le leader Kim, mais qui n’hésitaient pas à comploter dans son dos. Toujours selon le quotidien, ces personnes ne pourront échapper au jugement qui leur est alors promis. Une manière donc de mettre en garde et surtout, d’éveiller les soupçons concernant de possibles manœuvres orchestrées par le leader nord-coréen.

Plusieurs hauts dignitaires nord-coréens sanctionnés

Ainsi, outre Kim Hyok-chol, Kim Yong-chol, ancien vice-président du parti des travailleurs ayant visité la Maison Blanche à diverses reprises afin de mener à bien des négociations aurait été condamné à plusieurs années de travaux forcées, au même titre de Kim Song-hye, négociatrice senior ayant collaboré elle aussi aux débats sur la dénucléarisation. D’ailleurs, toutes ces personnes étaient absentes du dernier voyage à l’étranger du leader Kim Jong-un, en Russie.

Publicité

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité



Publicité