Au Soudan, l’ancien président Omar el-Béchir, a été inculpé lundi pour « meurtre de manifestants ». En effet, ce dernier est soupçonné par la justice de son pays, d’avoir organisé durant les protestations contre son régime, une sorte de « purge » visant à éliminer certains manifestants des plus virulents.
Ainsi, c’est en ce lundi 13 mai que le procureur général soudanais a décidé de s’attaquer à Omar el-Béchir. Un communiqué de presse est vite venu confirmer cette information, communiqué dans lequel nous pouvions ainsi lire, « Omar el-Béchir et d’autres personnalités ont été inculpés pour incitation et participation au meurtre de manifestants« . Une décision qui tend également à prouver que la période représentée par l’ancien-régime est désormais révolue.
Le Soudan, face à des manifestations monstres
En effet, des manifestations monstres ayant éclaté à Khartoum, avant de trouver écho dans le reste du pays, auront eu raison du régime. La hausse des prix du pain aura ainsi été de trop pour les citoyens soudanais qui, durant des mois, auront exprimé leur colère. Le 11 avril 2019, celui qui était au pouvoir depuis 1989 sera finalement renversé par l’armée.
L’armée négocie encore avec les manifestants
Aujourd’hui, si la situation s’est quelque peu calmée, les Soudanais continuent de se réunir dans les rues afin de réclamer de véritables changements. L’armée, au pouvoir, ne semble pas encore être en mesure de proposer des réponses aux revendications de la foule. Toutefois, de nombreuses tractations et négociations sont encore en cours entre les partis. Les prochaines semaines risquent d’être décisives.
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