La Cour Suprême du Venezuela aurait demandé au procureur de la République Tarek William Saab de procéder à l’instruction d’une dossier en justice. Sept députés vénézuélien, qui auraient soutenu le soulèvement manqué de la semaine dernière induit par le chef de l’opposition et président autoproclamé Juan Guaido, seront, a annoncé la Cour Suprême encore loyale au président Maduro, poursuivis pour haute trahison et conspiration.
Fidèles à Guaido par conséquent, traitre en puissance
Il y a une semaine, le président encore en exercice au Venezuela échappait de peu, selon les médias internationaux, à un bref soulèvement militaire. Un soulèvement orchestré et suscité par l’opposition avec en tête, Juan Guaido. Ce mardi, évitant de s’attaquer de front au leader populiste, l’administration Maduro répliquait en entamant une procédure en accusation de sept parlementaires fidèles à Guaido, pour conspiration contre l’autorité de l’Etat et Haute trahison.
Ce serait en session d’urgence que la Cour suprême, rapporte la presse, aurait déterminé les actes d’accusations, suivie quelques heures plus tard par une déclaration de l’Assemblée constitutionnelle nationale, un organisme également contrôlé par les loyalistes de Maduro, qui privait les députés de leur immunité parlementaire, autorisant ainsi leur arrestation.
Cependant, le Groupe de contact international, une organisation soutenue par l’Union européenne, aurait lui annoncé qu’il continuerait à faire pression pour des « négociations crédibles dans le but de tenir des élections démocratiques » susceptibles de sortir le Venezuela d’une grave crise politique et humanitaire. Déclarant vouloir exiger de Maduro comme signe de bonne volonté la libération les prisonniers politiques et des institutions gouvernementales.
