Le président du parti Restaurer l’Espoir (RE) Candide Azannaï, à la faveur d’une conférence de presse dans l’après-midi de ce lundi 27 mai 2019 au siège de son parti à Cotonou, est revenu sur les événements des 1er et 2 mai au Bénin et exige que l’Etat réponde des tirs à balle réelle sur des manifestants occasionnant des blessés et des morts.Qui a donné l’ordre de tirer sur des populations non armées le 1er mai 2019 à Cadjèhoun à Cotonou ; qui sont ceux qui ont planifié l’exécution et qui sont ceux qui ont tiré ? L’Etat béninois doit faire la lumière sur ces questions. C’est du moins, ce que demande le président du parti Restaurer l’Espoir (RE) Candide Azannaï.
Pour lui, l’armée est si organisée qu’on peut et doit retracer toute sortie et utilisation d’arme et même de chaque munition. Les autorités doivent obligatoirement rendent compte au public. A propos, la patron de RE invite particulièrement le chef de l’Etat.
«Talon n’a pas encore parlé ; et il doit parler» exige Azannaï dans les propos liminaires de sa conférence de presse ce lundi autour du thème «Militarisation de la démocratie et utilisation criminelle des armes létales contre les populations civiles par le pouvoir dit de la rupture. Plus jamais ça».
Un acte prémédité ?
Le conférencier a regretté que le président de la République dans son message à la Nation le 20 mai dernier ait même salué «le sens du devoir et de sacrifice des forces de défense et de la sécurité» sans évoquer leurs tirs à balle réelle sur la population. Un acte que son ministre de l’intérieur et de la sécurité publique a même reconnu et défendu comme le seul recours.
«Probablement, les militaires étaient débordés et ils –les manifestants, ndlr- allaient vers des points névralgiques comme la radio –la radio nationale, ndlr-, comme des banques. On ne pouvait que agir de cette manière pour les retenir, les repousser» a défendu Saca Lafia sur Rfi.
Contre toute procédure d’usage d’arme à feu
Candide Azannaï défend que ce qui s’est passé est extrêmement grave et que lumière doit être faite très tôt. Il indique que cette violence sur des populations non armées viole les dispositions de l’ONU et la législation au Bénin en matière de règlementation du maintien de l’ordre public et de recours à l’usage des armes à feu.
Ce recours est indexé à deux conditions. Soit les manifestants veulent ouvrir le feu sur l’agent commis pour le maintien de l’ordre public ou ce dernier voit qu’ils veulent détruire d’autres vies. « Il n’a jamais été question d’infrastructures » relève Azannaï. Et même dans le cas où une vie est menacée, la sommation est précédée d’un cérémoniel présidé par l’autorité au commandement qui informe et avertit de façon précise et audible les manifestants. Mais aucune condition n’a été respectée dans cette nuit du 1er mai 2019.
Les responsables
«C’est un crime» affirme le président du RE. Il accuse déjà les chantres, les disciples et les inventeurs de la doctrine de compétition sans concurrent, les inventeurs du certificat de conformité, ceux qui ont orchestré la parodie d’élection du 28 avril, des ministres qui ont proféré des menaces aux populations et les receleurs de la confiscation du pouvoir législatif au Bénin. Il accuse aussi, celui qui a donné l’ordre de tirer et ceux qui ont organisé et exécuté l’ordre. «Ces événement ne peuvent pas être mis sous boisseau. Nous devons exiger justice et sanction. Plus jamais ça dans notre pays» déclare Candide Azannaï.



Il faut une enquête indépendante. On ne peut pas passer ça en pertes et profits divers. On n’a enlevé des vies à des personnes qui manifestaient pour la démocratie. Ce n’est pas ça le Bénin que nous aimons
Nous sommes fatigués de vous laissez le pays en paix.Nous voulons des jeunes une autre classe politique et vous allez rester à côté en observant et en apportant vos approches de solution pour le pays.Nous ne voulons plus les mêmes personnes devant les mêmes histoires faisant la même chose.Nous sommes fatigués
Quand on est fatigué des mêmes personnes on n’a pas besoin de les éliminer exprès de la course pour gagner mais il faut les battre aux élections. Si on est fatigué de azannai ce n’est pas à amoussou et de toute la clique des »vieux demons » qui sont actuellement nommés et qui étaient députés depuis plus de 15ans qu’il faut confer notre assemblée.
pour avoir été Ministre delegué de la defense nationale, AZANNAI livre les secrets du couvent.Le peuple beninois voit très bien et entend très bien.Il serait difficile de cooperer avec toi AZANNAI.
Azannai laisse nous tranquille. Ton tolegba que tu nous a vendu est devenu plus fort que toi. je me demande si tu n es pas un espion de Talon pour trahir l opposition et endormir le peuple par ta philosophie qui n amene nulle part. Hier, tu jurais finir toi seul avec Yayi si ce dernier ne passait pas service le 6 avril 2016. Pourquoi n as tu pas utilser tes meme fetiches pour empecher djogbenou et talon d aller a cette extreme. vous nous fatiguer