Accusation de viol contre Neymar : les derniers rebondissements de l'affaire

L’accusatrice de Neymar, Najila Trindade Mendes de Sousa, a été entendue une seconde fois par les forces de l’ordre brésiliennes. À São Paulo, la jeune femme de 26 ans a ainsi été reçue en compagnie de Cosme Araujo, son quatrième avocat. L’occasion pour elle de revenir sur certains détails afin de tenter d’éclaircir les zones d’ombre entourant ses multiples sorties.

Accusant Neymar de l’avoir forcé à avoir une relation sexuelle, Najila Trindade a répété à maintes reprises détenir une vidéo prouvant la culpabilité de footballeur brésilien. Toutefois, à la suite de sa première déposition survenue le 7 juin dernier, la jeune femme a avoué avoir perdu le téléphone portable dans lequel se trouvaient ces images. Selon elle, son smartphone serait resté dans la voiture de son ancien avocat ou dans la maison dans laquelle elle s’est rendue après avoir quitté le commissariat pour la première fois.

Najila Trindade, entendu pour la seconde fois

Un premier extrait de vidéo a cependant fuité sur le net, vidéo au cours de laquelle nous pouvons voir la jeune femme se ruer sur le footballeur avant de le frapper. Une preuve qui irait à l’encontre de ce que prétend la jeune femme, dont le discours semble être émaillé de plusieurs points d’ombre. D’ailleurs, celle-ci en est déjà à son quatrième avocat, après avoir été lâchée successivement par les trois précédents. En outre, celle-ci est également poursuivie pour diffamation par la police brésilienne qu’elle a accusé d’être corrompue.

Neymar, entendu par les forces de l’ordre

De son côté, Neymar a été interrogé la semaine dernière par les forces de l’ordre brésiliennes. Entendu, ce dernier se serait livré sans concessions, évoquant une relation sexuelle consentie avec la jeune femme qui serait entrée en contact avec lui, via Instagram. Assurant être innocent, celui qui ne peut participer à la Copa America après avoir été blessé à la suite d’un match amical organisé contre le Qatar campe sur ses positions. Aujourd’hui, l’enquête avance, mais, à ce stade, il semblerait que la situation soit celle de parole contre parole.

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