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Affaire Benalla : nouveau rebondissement après un faux témoignage d’un proche de Macron

Patrick Strzoda, visé par une enquête pour faux témoignage, vient d’être blanchi par le parquet de Paris, qui a confirmé qu’il classait l’affaire, sans suite. Dans les faits, le directeur du cabinet d’Emmanuel Macron était soupçonné par la justice français, d’avoir fourni un faux témoignage lors d’une audition tenue devant la commission d’enquête du Sénat.

À ce sujet-là, le procureur de la République de Paris a avoué qu’effectivement Strzoda a pu tenir une description assez incomplète des attributions de Benalla, à l’occasion de son audition du 25 juillet dernier. Toutefois, après ces incomplètes déclarations, ce dernier a fourni à la commission d’enquête une note descriptives des missions auxquelles Benalla a pris part, quelques mois plus tard, le 10 octobre. Une « erreur » de réparée donc, qui a poussé la justice à ne pas confondre cette situation avec une « altération de la vérité », dont l’objectif n’était autre que de tromper la commission d’enquête.

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Vincent Crase, pas sorti d’affaire

Un classement sans suite de l’affaire que, pour le moment, n’a pas obtenu Vincent Crase, ancien employé LREM. En effet, ce dernier est toujours sous le coup d’une condamnation après que le Sénat ait signalé des anomalies dans le cadre de cette affaire et des multiples auditions réalisées dans le cadre de l’affaire Benalla.

Aujourd’hui, il apparaît donc compliqué pour la justice de se prononcer sur ce point précis de l’enquête, celle-ci étant toujours en cours. Pour rappel, un faux témoignage tenu devant une quelconque autorité judiciaire, est passible de 5 ans d’emprisonnement ainsi que de 75 000 euros d’amende. 

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